La fusion de l’ego à une conscience-double(Marc de LaSalle)

La fusion de l’ego à une conscience-double

Cela prend du temps, car pour comprendre sa réalité psychologique et sa dimension psychique, l’individu doit se réinventer complètement. Tout ce qui a été communément caché et lié à la vie de l’ego par l’âme dans la matière doit être démoli pour que l’ego se reprogramme. Dès lors, toutes les influences invisibles et divisibles qui gouvernent les structures organisationnelles de la pensée dans l’ego, doivent être reconduites et augmentées en conscience. Sinon, la reconstruction n’est que partielle et l’ego vivra beaucoup trop d’âme dans son mental pour reconnaître sa réelle identité.

Une reconstruction de l’ego passe aussi par l’épuration de la mémoire existentielle qui noue l’Homme à la vie de l’âme. Sans cela, l’intégration d’une conscience universelle pouvant faire naître dans l’ego la naissance d’une conscience-double qui ne se réfléchit plus, est impossible. Pour comprendre la vie et ses lois, une mise en commun des mécanismes psychologiques de l’ego, à la fois augmenté d’une introspection absolue de la dimension psychique à sa nature cosmique, est nécessaire. Toute définition de l’ego qui ne contient pas ces deux états de conscience vibratoire demeure une rébellion psychologique, sans éclat, car cela n’amène pas l’ego à une intégration éthérisée de la matière pour écrire et parler évolutivement sa vie.

  1. La réalité psychologique de l’ego

C’est l’apport psychologique de l’ego qui traite consciemment avec sa personnalité pour la remplacer par sa personne. Tout ce qui est lié à la personnalité est un tombeau de mémoires venant de la réflexion des pensées qui l’unissent à la vie. Cela ne permet pas à l’ego d’intégrer la réalité Invisible d’une conscience-double, à la fois matière et éthérique. Pour entrer dans sa personne, il faut que l’ego cesse d’être nourri des mémoires de l’âme, car celles-ci sont aussi responsables des pensées subjectives que le mental reçoit. Pour vivre sa vie sans la subir, la réalité psychologique de l’ego doit donc être augmentée, d’une manière totalement évolutive.

  • L’ego possède très jeune des traits caractériels qui l’amènent à se nouer à une manière de penser linéaire pour servir et orienter la vie de l’âme dans la matière

Au tout début de sa vie, l’ego n’est pas encore présent dans l’enfant. Il descend dans le mental de l’enfant vers l’âge de 7 ans. C’est ce qu’on appelle, la raison, et celle-ci nourrit alors la vie de l’ego selon les traits caractériels présents dans l’enfant depuis sa naissance. En quelque sorte, si l’enfant doit se développer une personnalité manipulatrice pour se défendre plus tard, il est assuré que les parents impliqués, s’ils sont inaptes à en voir le jeu de cette manipulation, la nourriront. Comme ils ne pourront pas le discipliner pour qu’il puisse restreindre se positionnement de sa part, inconsciente, il grandira en pensant que de manipuler et un trait de sa personnalité, donc de son identité à protéger.

Le monde de la personnalité a pour propension identitaire favorable de mener l’enfant vers le développement d’une identité sociale et morale qui le sert en société. Qu’elle soit exempte ou non de respect, la personnalité se développe aussi une sensibilité qui lui ressemble. En outre, des parents qui ne corrigent pas et ne dirigent par l’adolescent ou l’enfant dans la limitation des débordements irrespectueux ou irrévérencieux de son ego, n’offrent donc peu de direction et de barrières pouvant amener l’enfant à une plus grande introspection de ce qui l’unit à la vie et son entourage.

Au fil des ans, toutes les formes de comportements destructifs ou constructifs de l’ego sont psychologiquement parlant, des fausses réalités de conscience pour la personnalité. Il n’est pas surprenant que l’ego devienne dans sa progression identitaire, narcissique, si bien que l’ouverture sur l’autre, selon la sensibilité de l’ego, peut demeurer présente dans la personnalité. Tout compte fait, la personnalité est alors une représentation définie des mémoires de l’âme qui gouvernent à distance la vie de l’ego par la pensée subjective. Si bien que la réelle sensibilité psychique de l’individu, est totalement occulté les traits caractériels dominants de la personnalité. De par ses victoires et défaites, la personnalité de l’ego possède donc sa propre psychologie de la vie, selon la constitution d’un univers moral, social et dynamique, équilibré ou non.

Tout ce qui unit l’ego au bien ou au mal, est singulièrement bien campé dans l’ego à l’aube de l’âge adulte, afin qu’il puisse défendre les idéologies ou les dogmes pour assurer sa survie matérielle. En contrepartie, il est évident cela éloigne aussi l’individu d’une sensibilité pré-personnelle, celle qui doit le mener à un contact rapproché avec son Esprit.

L’Esprit est le seul rempart évolutif d’une psychologie évolutionnaire pour l’Homme sur la Terre. Il ne renforcit pas la personnalité de l’ego en aucun temps, car il ne se nourrit pas des formes mémorielles de l’âme ou de la pensée subjective pour entraîner l’ego sur les sentiers de sa personnalité. Par exemple, l’arrogance et les sentiments de supériorité que se donnent un ego, ne viennent pas de la Lumière. Ils dérivent de la propension des forces divisibles de l’âme – la noirceur, qui elles, travaillent dans la personnalité à rendre l’ego supposément invincible devant la vie. Associée à une conscience dite animale, l’ego manipule alors son entourage sans savoir qui le manipule dans sa tête. Si bien qu’en tant que manipulateur, l’ego pensera même qu’il possède une personnalité forte sachant exercer un bon leadership sur les autres.

  • La libération de sa personnalité par le remplacement de sa personne

Toute la personnalité se forge sur les victoires et les défaites de l’ego, ainsi que des mémoires greffées à l’âme au cours de ses incarnations passées. Bien que dans ce parcours se présente aussi ici et là l’Esprit, c’est en lien avec le monde de la mort que la personnalité qui permet à l’ego de se développer, prend forme. Mais fort heureusement, comme chaque personne possède aussi un talent, propre à une sensibilité unique, cela sert à contrebalancer l’idyllique poids de la noirceur sur le monde de l’ego, temporairement. En somme, l’ego doit entrer dans sa personne, s’il ne veut pas que le talent qui le définit devienne aussi un cauchemar. Par exemple, le superbe acteur qui a le tract, peut un jour cesser d’être acteur.

Le talent que l’ego détient est une base identitaire pour le mener vers sa personne si cela se fait en lien avec la Lumière. Par exemple, une personnalité timide peut avoir de très grande affinité avec le dessin, qui lui est son talent. Comme celui-ci est doté aussi d’une sensibilité particulière pouvant augmenter dans l’ego l’authenticité de son identité pré-personnelle avec la vie, et la matière, la personne avancera avec son talent dans la vie avec assurance et inquiétude. À un stade avancé de sa vie, il faudra que la libération de son talent soit remplacée par sa personne totalement dans l’ego. Bref, l’ego doit se comprendre parfaitement dans sa psychologie afin que son talent ne devienne par une figure dominante de sa personnalité.

Tant et aussi longtemps que la personnalité est étudiée par l’ego, la facette du talent demeure évolutive pour une personne. L’ego a accès à des sphères évolutives de créativité pour se générer dans sa sensibilité, de sorte que l’intériorité de sa conscience devient plus favorable à l’expression d’une sensibilité pré-personnelle et unique. Autrement dit, parce que l’ego profite de l’entourage de l’Esprit, l’ego s’amène à se définir en dehors de sa personnalité et s’universalise davantage à ce qu’il est.

Bref, le talent manifesté par une personne est un indicateur fiable de la sensibilité qui peut l’habiter. Si les mots qu’une personne utilise pour se définir sont irrespectueux, il en découlera une compréhension malhabile de sa psychologie personnelle en lien avec son talent. Certes, la vie ne résume pas simplement qu’à un talent, mais elle est un chemin rapide qui donne la mesure de l’individu derrière le talent. Par exemple, Roger Federer ne pense certainement pas qu’il est le meilleur joueur de tennis de tous les temps. Il sait qu’il a un immense talent pour son sport et qu’il est un athlète doué. Et comme il ne discrédite jamais personne dans les discours qu’il fait, pour faire progresser son sport, il en est le parfait ambassadeur.

Ainsi, selon la beauté des mots et l’humilité que Federer véhicule dans l’exercice de son talent, il se rapproche de sa personne, même s’il n’est pas en contact direct avec son Esprit. Nécessairement, l’Étude de la vie demeure minimale dans le cas échéant, car ce n’est pas simplement le talent qui détermine entièrement la psychologie personnelle qui habite une personne. Il y a plus, dont la capacité d’une personne à pouvoir faire l’auto portrait de sa conscience pré-personnelle de la vie, à plus d’un niveau, psychologique et psychique à la fois.

  • Le passé de l’ego doit être éclairé éluder et transmuter

Il y a toujours dans une personne des liens forts, moindres ou lointains avec le passé. Et comme le passé est souvent enfoui et caché derrière des souffrances qu’on ne veut pas voir remonter en souffrance, la personnalité les tassent rapidement pour les oublier complètement. Incessamment, au moindre choc de la vie, la mort d’un proche ou sa propre mort, celles-ci refont surface pour conditionner notre présent.

Afin de comprendre qu’elles sont les lois de la vie, l’ego doit se dépolariser de toutes les souffrances qui l’unissent au passé de sa personnalité enfouie ou oubliée. Sommairement, une personne qui s’est fait abuser par son père dans la vie, l’a possiblement été aussi dans une autre vie. Le père peut représenter dans cette vie l’abuseur, même s’il a lui aussi été dans une autre vie celui qui a été abusé. Le silence vécu demeure ainsi pour chacun une manière de faire pour taire les polarités qui nourrit une souffrance incomprise.

Pour se libérer de son passé, il faut le dépolariser. Aux yeux de l’Esprit, l’injustice, ça n’existe pas. Une réalité vécue est un événement qui ne possède donc aucune forme de vérité absolue. En colorant une réalité, de vrai ou de faux, l’ego ne peut jamais comprendre toutes les facettes destructrices qui l’unit à une expérience difficile et marquante. En quelque sorte, l’ego doit céder la place à la prédominance de la nuance pour étudier sa vie, afin que la neutralité de l’ego sur la forme, se réalise.

La réalité psychologique de l’ego est toujours transcendée par une réalité psychique plus grande. Le cadre d’une expérience matérielle est dans un univers éclairant, l’Esprit, une compréhension des lois de la vie par l’ego. Une expérience difficile ne découle donc jamais d’une seule réalité. Elle s’accompagne souvent de plusieurs volets à regarder. La mémoire initiale liée à une souffrance passée est ainsi un cristal de tragédie pour l’Homme, et c’est celui-ci qu’il doit faire éclater pour qui y pénètre la Lumière. Sans cette pénétration de l’Esprit sur la forme, l’ego reste polariser dans sa souffrance et vit de l’âme. C’est la mémoire de ce qu’elle a vécue comme personnalité, qui alors garde la personne mentalement prisonnière d’un passé aliénant.

  • La dimension psychique de l’être

Il est pratiquement impensable de résoudre tout conflit ou désordre psychologique sans la cohabitation psychique de l’Esprit sur la vie de l’ego animal. La personnalité est une conception psychologique subjective de la vie sur l’ego. Toute destinée psychologique du moi condamnée à une vie d’interprétations subjectives, houleuses en émotions et approximatives en savoir, ne permet jamais à un ego de se dévêtir de sa personnalité et se bâtir une identité solide.

Pour s’admettre que l’orchestration des éthers d’une vie évolutive passent par l’esprit, l’ego doit être fracturé dans sa conscience identitaire première, l’âme. Cela prend plusieurs vies et du temps, car le dilemme de la réflexion sur la vie l’ego est le pain et le beurre de l’âme. Qu’une personne puisse s’admettre qu’elle est bel et bien programmée par en haut pour vivre de la souffrance, est un pas très difficile à franchir pour un ego. Systématiquement, sans cette capacité de discernement et d’introspection, l’ego est forcé de rester prisonnier de forces psychiques et occultes qu’il ne peut comprendre, parce qu’il n’a pas ce qu’il faut pour en découvrir la portée, le mensonge et la manipulation.  

  • L’âme n’abandonnera jamais sa place à l’Esprit

Lorsque l’on saisit que l’âme puise ses énergies et ses mémoires dans le bassin réflectif et mensonger du monde de la mort, l’ego commence tranquillement à saisir que ce qui l’unit à sa vie personnelle, n’est pas tout à fait lui. Principalement, il peut amorcer l’étude des pensées qui l’unit à la réflexion des souffrances qu’il vit, et percer subtilement la polarité de ce qui le garde unifié au passé.

Bien entendu, il ne faut pas penser que l’ego est libre dans sa compréhension de la vie sur le tas, car les mécanismes des énergies de la pensée qui unissent l’ego au monde de la mort, sont très présents dans la personnalité, pour limiter l’émergence de l’Esprit dans l’ego. Ainsi, même s’il n’y a pas un individu sur Terre qui veut vivre volontairement de la souffrance pour évoluer, cette réalité traverse toutes les âmes de la Terre, quel qu’en soit le lieu.  

Autrement dit, l’Homme ne peut pas s’éduquer lui-même de la vie s’il ne se crée pas en lui un jour l’ouverture d’en savoir plus sur la vie. Et fondamentalement, c’est à cela que l’âme sert, à générer dans l’ego, l’ambiguïté nécessaire, pour qu’il ne suicide pas. Car le jour qu’Une personne comprend que les failles de sa personnalité ne viennent pas de l’ego, mais des mémoires et souffrances vécues lors d’une vie ou une autre vie, l’Homme se saisit de son passé pour l’amender.

Le point à faire sur le passé est l’un de nuance. Il doit être regardé à partir de yeux neutres dans un ego qui est conscient totalement du choix des mots impersonnelles qu’il utilise pour parler son passé. De sorte que toutes les formes de la moralité, de la supériorité ou du dénigrement, ne font qu’intensifier l’ego de la personnalité à de la culpabilité, de la honte, du rejet ou à un sentiment de victimisation. En gros, parce que l’âme n’abandonnera pas sa place dans le choix des mots, le discours porté ou amené pour décrire son passé aura donc des intonations qui serviront la personnalité. À défaut de construire la nature pré-personnelle de sa personne, l’ego est ainsi soumis à la volonté de l’âme, la personnalité, parce qu’il ne peut dépasser en conscience son passé qui l’unit à la souffrance d’évoluer.

Finalement, la vibration extra-sensorielle que dégage une personne dans sa psyché, sa parole et ses gestes, se capte. Les entrées de l’âme sur la conscience de l’ego étant ce qui colorent le plus la vie d’une personne, au stade d’une vie inconsciente, il va de soi que tout ce qui émane d’une personne, soit aussi la polarité de son verbe pour définir la vie.

  • L’Esprit est nuance et neutralité

Il n’y a jamais dans l’Esprit de réflexion. Sa portée sur l’ego est une vision absolue de conscience parfaite, jusqu’à ce que l’ego puisse l’instruire de ce qu’il est. Mais cela prend énormément de temps, car l’ego doit épurer toutes les mémoires qui l’unit au monde de la mort et fermer complètement la porte à toutes les entrées malveillantes de la noirceur sur sa conscience. Ni plus ni moins, la réflexion de l’âme sur sa conscience et son ego, n’est plus possible, parce que sa parole est identitaire.

Pour qu’un ego soit informé de ses failles principales, supposons ici l’arrogance ou le sentiment du rejet qu’une personne s’impose minutieusement, il doit inverser ce qui l’unit à ses vies antérieures ou/et sa vie présente. Il doit être l’Esprit sur la forme, soit que l’ego s’informe lui-même à 100% de ce qu’il a vécu, par objectivité et non subjectivité, en questionnant son double, l’Esprit.

Parce que l’’âme n’éduquera jamais une personne ou l’ego des défauts de sa personnalité, c’est l’Homme qui doit se reconfigurer dans son mental pour permettre la transmutation. L’âme soutient à 100% le règne animal de l’ego inconscient sur Terre. Tout compte fait, la dimension psychique de l’ego est atténuée et anéantie par la réflexion et la mémoire, du simple fait que l’Homme ne passe jamais à l’Éther de dicter à l’Invisible sa réelle nature psychologique et psychique dans la matière.

  • L’éthérisation de la vie de l’ego dans la matière

L’éther, c’est le feu de la Lumière dans l’ego. C’est ce feu qui brûle toute entité de conscience appartenant aux ornières de la vie animale de l’ego, donc à tout ce qui est associé à la manifestation de la vie de l’âme sur une conscience.

Il y a donc des raisons psychologiques qui font qu’un ego ne peut pas s’appartenir comme conscience, parce qu’il a toujours besoin de l’âme pour vivre et nourrir sa vie. Bref, que l’arrogance ou la culpabilité puissent être possible dans une conscience, l’ego doit vivre une proximité quelconque avec le monde de la mort, car ces deux mécanismes de la personnalité, ne font pas partie des lois de la vie. Décidément, pour monter en épingle une accusation morale contre celui qui nous a violé, ou manquer de respect, il faut que l’orchestration soit soutenue par de la mémoire et des entités du même souffle respectif. Par exemple, il n’est pas rare que des personnes disent souvent qu’une telle personne a ruiné leur vie.

Assurément, la réflexion de l’ego sur la vie qu’il a vécu, ne mène jamais à rien de transitionnel. L’ego vit la personnalité de son âme, et alors soutenu par une ou des entités astrales, la mémoire avec les pensées subjectives nous autorisant à faire du surplace dans ce que l’on a vécu, reste et grandisse la plupart du temps en destruction contre soi.

Bref, tant que l’ego n’attaque pas ce qu’il a vécu avec une parole limpide, dénoué de polarités, il demeure prisonnier de la mémoire et de la réflexion que lui a fait subir la vie. Il est ainsi dire resplendissant en conscience de la vie de l’âme et que très peu scient de ce qui l’habite.

Conclusion

Peut-on inverser le rayonnement du monde de la mort sur sa conscience à partir de la compréhension simple de sa psychologie personnelle ? Non. Mais cela demeure aussi la case de départ, car la présence à sa vie matérielle est ce qui augmente aussi sa vitalité psychique à faire grandir en soi la compréhension parfaite de sa psychologie personnelle. Il est autant utile de savoir comment l’on se manifeste dans sa parole, que de pressentir aussi dans son verbe, la résonnance vibratoire qui doit un jour nous habiter. Essentiellement, l’unification de l’Homme à une conscience-double, passe par sa parole. Elle chapeaute tout ce qu’il est, parce que finalement, elle éthérise sa conscience d’un devenir psychologique et psychique totalement pré-personnelle et universelle, afin de faire de sa vie et sa conscience, un créateur magnanime de la vie.

-Marc de LaSalle (29-11-2017)