Transcription de l’enregistrement de Sandra et David : Entrer dans le réel

Sandra Vimont et David Lévesque-conscience Libre

Cette transcription a été faite par Malia Pipiena Lie Mackenzie ( https://www.facebook.com/malia.liemackenzie ) qui en est remerciée. Elle reprend les propos qui ont été prononcés durant l’enregistrement.

Légende:

S= Sandra

D= David

D : Bonjour ici David Lévesque, youtubeur ayant pour chaîne Youtube David Lev et également David Levesquesupra où je présente notamment des enregistrements en lien avec la conscience supramentale. Il me fait à présent un plaisir de recevoir pour la première fois sur ma chaîne Youtube, Sandra Vimont qui est une auteure conférencière et également formatrice. Alors, bonjour Sandra !
S : Bonjour !

D : Ça va bien?

S : Oui, ça va très bien et toi ?

D : Oui, et aujourd’hui, c’est sûr qu’on peut mentionner aux gens qui nous écoutent que tu as un site internet qui s’appelle « supramental.biz »

S : Oui, oui tout à fait, sur ce site-là, j’ai beaucoup d’articles que j’écris depuis en fait, de nombreuses années. Tous les articles sont datés aussi, donc il est possible d’avoir une certaine chronologie. Il y a aussi une section où je reçois des questions des personnes et je réponds. Il y a une autre section de vitrine, donc certaines personnes qui sont, en fait qui pratiquent un certain niveau de conscientisation au quotidien qui écrivent aussi sur cette vitrine-là, donc je vous invite à aller voir ça, si ça vous intéresse.

D : Oui, surtout qu’il y a une centaine d’articles que t’as publiés. Il y en a quand même beaucoup, donc ça devient intéressant à ce moment-là pour les gens qui veulent faire des lectures par rapport à la conscience supramentale.

S : Oui, je ne sais pas combien d’articles il y a, mais on doit s’approcher de deux cents certainement.

D : Bon, c’est encore plus que j’imaginais, donc c’est très bien. Les auditrices et auditeurs pourront bien sûr aller faire un tour sur ton site internet dont je vais donner les coordonnées bien entendu en bas de cet enregistrement et c’est également sur ce site web que les gens pourront se procurer ton livre que tu viens tout récemment de sortir. Donc si tu peux nous en parler.

S : Oui, certainement. Le livre s’appelle « Entrer dans le réel » et il y a un sous-titre qui est « l’entrée de la femme et de l’homme dans leur conscience intégrale ». Donc c’est un livre de pas loin de trois cent quatre-vingts. C’est un livre que j’ai pris environ deux ans pour écrire. Ça a été en fait le fruit de toutes mes intégrations pendant, je dirais, plus de quinze ans. Dans ce livre-là, en fait ce qui caractérise beaucoup ce livre-là au niveau de la conscience supramentale, c’est l’aspect que je fais vraiment une différence entre les intégrations chez la femme et chez l’homme. Dans le passé, ce qui a été apporté, concerne surtout, on va parler de l’individu, de l’être humain, mais il n’y a pas eu de différenciation entre l’homme et la femme et pourtant, il y a des différences majeures qui valent la peine d’être comprises parce que, qui dit intégration, ben on parle de sept alephs, dont les trois premiers ont été déjà abordés un petit peu avant qu’on parle de « volonté intelligence amour » pour entrer dans ces intégrations-là et particulièrement dans le principe de l’amour, c’est très important que l’homme comprenne la femme et que la femme comprenne l’homme. Donc il y a vraiment une compréhension très approfondie qui doit se faire. Donc tant qu’on parle de l’être humain, ça nous permet pas de rentrer dans les profondeurs du réel du principe de l’amour. Donc on va vraiment parler de l’homme, de la femme, du yin, du yang, de l’âme, de l’esprit, donc tous ces différents pôles-là qu’il faut aller chercher une compréhension approfondie pour intégrer le troisième principe et d’ailleurs c’est (?4:13) fait que c’est le chapitre le plus important du livre en termes de nombres de pages. Il y a un chapitre complet sur la création du couple cosmique et l’intégration du principe de l’amour. Alors c’est un gros chapitre, ce n’est pas pour rien, parce que c’est la première fois qu’il a vraiment été amené en détails comme ça. Dans le livre, je parle des sept alephs, je me rends jusqu’au septième…

D : Mais justement, je t’interromps pour s’assurer que les gens qui nous écoutent soient en mesure de bien te suivre, quand tu parles d’alephs, ça veut dire quoi, les alephs ?

S : En fait, un aleph, si on commence par trouver des synonymes, ça serait « principes universels », il y en a qui vont appeler ça des rayons. Qu’est-ce que c’est ? En fait, ce sont les… chaque individu reçoit de la lumière pré-personnelle. Donc il y en a qui vont dire « c’est mon moi supérieur, c’est ma source ». Donc ce sont des rayons. On a tous sept rayons qu’on doit pouvoir absorber dans nos corps subtils, dans notre corps physique, dans nos cellules, jusqu’à l’atome, donc ce sont ces sept rayons-là qu’il faut être capable d’intégrer dans notre véhicule matériel et dans tous les corps subtils qui vont avec et chaque aleph représente l’intégration d’un rayon. Donc le rayon de la volonté, c’est un aleph, l’intelligence, l’amour et ainsi de suite. Donc il y a les sept alephs à intégrer. Les processus se font différemment en fonction de chaque aleph ou en fonction de chaque principe et je dirais, au niveau de la masse planétaire, il y a très peu d’alephs qui sont intégrés. Il y a une partie de la population qu’on va appeler plus spirituelle qui ont intégré déjà un premier aleph ou un premier principe qui est celui de la volonté. L’intelligence, c’est un processus depuis facilement une trentaine d’années et là, le principe de l’amour, c’est un phénomène qui est assez nouveau au niveau de son intégration, ça fait pas longtemps que c’est commencé…

D : Mais attends une minute, je t’interromps parce qu’après tout, il y a près de deux mille ans, selon la tradition chrétienne, le Christ, celui qu’on appelle le « Nazaréen » également, serait venu sur la terre pour descendre le principe de l’amour.

Sandra : Oui tout à fait, mais là moi je parlais au niveau de la masse, pas au niveau de l’individu, parce qu’effectivement, il y a eu certains initiés qui sont venus comme le Nazaréen, qui ont en effet, présenté ou descendu le principe de l’amour sur la terre…

David : Dans la religion, ce qui est enseigné, c’est « aimez-vous les uns les autres » mais le problème, c’est que souvent les gens ne l’appliquent pas.

S : Ils ne l’appliquent pas et ils ne le comprennent pas vibratoirement parce qu’au fond, intégrer un aleph, ce n’est pas une compréhension psychologique, ni une compréhension… mais en fait, ce n’est pas relié à la croyance, si on le dit simplement. Donc ce n’est pas parce que je crois en ce principe-là que je l’ai nécessairement intégré. Donc, c’est vraiment dans l’acte au quotidien que quelqu’un va pouvoir dire « oui c’est intégré ou non » parce qu’en fait, il y a beaucoup de gens qui vont se voir comme meilleurs que ce qu’ils sont réellement, qui vont être là « moi, j’ai intégré le principe de l’amour, moi j’ai ci, moi j’ai ça » mais on les met dans l’action, dans l’événementiel, si c’est un homme, on regarde comment il voit sa femme et c’est assez clair que ce n’est pas intégré. Donc les gens ont de la difficulté à se voir, ils ont de la difficulté à voir cet aspect-là de miroirs d’eux-mêmes parce qu’ils n’ont pas justement compris le réel de qui est la femme et… on ne va pas parler longtemps là du principe de l’amour…

D : Non, c’est sûr mais dans le concret, pour pas s’égarer, peux-tu me donner un exemple concret qu’une personne pourrait faire de l’intégration du principe de l’amour dans sa vie de tous les jours ?

S : Ah ben, oui, ça c’est, il y en a beaucoup d’exemples mais en fait, la mesure ultime, je dirais, ça serait que… parce qu’en fait, il faut toujours séparer homme-femme, on ne peut pas parler juste de l’individu donc dans le cas de l’homme, ça va être la capacité de rentrer dans la souffrance existentielle totale de la femme. Donc tout ce qu’on entend dans les médias sociaux de ce temps-ci, toutes les dénonciations mais aussi tout ce qu’il y a eu depuis des millénaires, ben l’homme doit être capable de rentrer dans cette souffrance-là de manière totale et absolue et la vivre de manière à ne plus jamais pouvoir être dominé pour dominer la femme. Donc pour l’homme, ça serait une mesure de l’intégration du principe de l’amour, mais les autres mesures, il faudrait qu’il les regarde au quotidien dans sa vie.

D : Mais c’est-à-dire en lien avec ce que tu dis, c’est d’avoir pour l’homme mâle physique, une sensibilité, une ouverture par rapport à la souffrance de la femme et arrêter d’entretenir des comportements qui peuvent l’occasionner là, comme présentement, on parle d’inconduites sexuelles présentement dans les médias, beaucoup d’artistes au Québec ont été dénoncés récemment sur la place publique pour avoir eu des comportements inappropriés avec des femmes notamment. Donc c’est d’être capable de dénoncer ça et de ne pas perpétrer ces comportements malsains.

S : Mais ça, je dirais, cette ouverture-là, c’est un point de départ seulement, parce qu’il y a une grande différence entre avoir cette ouverture-là face à l’autre et d’être capable de rentrer dans cette souffrance-là et ça, au niveau vibratoire, c’est vraiment deux choses. L’homme qui rentre dans le réel de la souffrance de la femme, il va le savoir. C’est vraiment, c’est assez puissant de pouvoir rentrer dans cette souffrance-là que la femme vit presque au quotidien, au niveau d’une domination qu’elle peut subir et pour ne pas oublier l’aspect de la femme, la femme qui intègre le principe de l’amour, ce qui en est, en fait, par ton exemple, ça a porté un peu. La femme doit être capable en premier lieu de dénoncer toute la domination qu’elle subit et de l’homme et de l’Invisible, si la domination qu’elle subit de l’homme, on comprend que ça vient de l’Invisible. Donc elle doit être capable en premier lieu de dénoncer ça, donc d’avoir suffisamment de colère pour être capable d’intégrer le principe de l’intelligence et une fois qu’elle a intégré le principe de l’intelligence, il faut qu’elle soit capable de parler à l’homme et de dénoncer face à lui tout ce qu’il a pu faire mais sans jamais l’accuser.

D : Comment on fait ça, parce que là, c’est subtil là.

S : Oui, donc ça, c’est un tour de force assez extraordinaire qu’au fond, la femme doit pouvoir dénoncer tout ce qui est fait mais en protégeant l’homme, sachant que lui-même est aussi dominé et essayer de comprendre toute la mécanique parce qu’une femme qui ne comprend pas la mécanique de la domination de l’invisible sur l’homme et de l’homme sur elle, ben elle va être portée à blâmer l’homme, puis elle va être portée à avoir de la rancœur. Elle va être portée à avoir toutes sortes de sentiments au dedans d’elle qui au fond, l’empêchent de réellement comprendre qui est l’homme, parce que oui, l’homme doit comprendre la femme mais la femme doit comprendre qui est l’homme et l’intégration du principe de l’amour pour la femme, ben elle doit être capable de rentrer dans la souffrance de l’homme d’être dominé par l’Invisible. Et ça, c’est encore une fois très concret, c’est une énergie qui descend. Dans mon cas, quand ça a descendu, cette énergie-là, j’ai pleuré toute la soirée dans le bain, j’ai compris vraiment le réel de ce que vivait l’homme, parce qu’au fond ce n’est pas évident. L’homme dans sa génétique, il a été conçu pour dominer. Donc quand on parle justement de la chute de l’Esprit universel dans la religion chrétienne, on va l’appeler « la chute de Lucifer », donc l’homme qui est descendu dans la matière, donc la génétique a été conçu pour qu’il domine la femme, parce que s’il n’avait pas dominé la femme, la femme n’aurait jamais pu rentrer dans son principe d’intelligence en intégrant sa colère.

D : Donc pour toi, attends une minute, l’homme qui a dominé la femme, c’était nécessaire à ce moment-là, de ton point de vue ?

S : Oui, absolument, parce que la femme, sans cette domination-là, elle n’aurait jamais pu intégrer le principe de l’intelligence.

D : Parce que moi je pensais que c’était lié à son inconscience que l’homme a dominé la femme parce qu’il n’était pas conscient.

S : Oui, tout à fait, c’est réel aussi. L’homme a… parce qu’en fait, ce qu’il faut comprendre, c’est que l’Esprit universel est descendu et devenu Esprit, qui ensuite est devenu ego, mais à chaque fois qu’il descendait de palier, il perdait des alephs.

D : Donc il perdait de la conscience.

S : Il perdait de la conscience. Donc l’homme est devenu inconscient de par sa chute dans la matière, non pas parce que l’homme est, tsé on peut dire, non pas parce qu’il est con comme tel sans explications, ça n’aurait pas d’allure de parler comme ça. C’est vraiment que c’est une diffraction qui s’est produite qui a créé l’homme pour qu’il puisse dominer la femme, pour que la femme puisse suffisamment souffrir pour réintégrer son principe d’intelligence. Donc c’était parfaitement orchestré, sinon ça n’aurait pas d’allure.

D : Mais je t’arrête encore fois « diffraction », ce n’est pas un mot qui fait partie de mon quotidien. Peux-tu définir ?

S : Certainement, la diffraction, quand on parle d’un phénomène de lumière tantôt, on parlait d’aleph, on parlait de rayon, on parle d’un phénomène de lumière. On sait, ceux qui s’intéressent un peu à la physique quantique, à l’énergie, on sait que tout est énergie, donc tout est lumière, tout est ondes, tout est ondes et particules, donc quand on parle de diffraction, vous pourrez voir par exemple, comme le rayon d’un laser que les crêtes et les creux, donc l’onde va être tout parfaitement unie, tout est parfaitement synchronisé, tout est beau et là, un jour, il y a une diffraction donc qu’est-ce qui arrive quand on diffracte de la lumière ? Ben tout d’un coup, ça s’en va dans tous les sens, donc le rayon laser ne peut plus s’appeler un rayon laser, là on parlerait plus d’une ampoule conventionnelle, ça s’en va dans tous les sens. Donc quand on parle de diffraction de la lumière, c’est que la lumière elle va comme n’importe où, elle n’est plus structurée, elle a perdu son ordre.

D : Donc elle a perdu quelque part, sa volonté ou sa direction.

S : Elle a perdu sa volonté, elle a perdu sa direction et c’est ce qui caractérise la chute au fond de l’Esprit universel jusqu’au niveau de l’ego. Il s’est produit de multiples diffractions, donc l’ego qui en a résulté, ben c’est devenu un être qui n’avait plus accès au réel de qui il était, puis il a été assujetti à une génétique qu’on peut appeler « luciférienne » ou à ce qu’au fond, il est programmé pour dominer tout simplement. Et derrière cette programmation-là, c’est là qu’on va appeler les forces descendantes. Il y en a qui vont appeler ça les forces de l’ombre, les forces de la noirceur. J’aime moins ces termes-là parce qu’ils sont davantage colorées, davantage polarisées. Descendantes, je trouve que c’est plus, on comprend mieux l’aspect de la chute de l’énergie vers la matière pour qu’ensuite, que l’ego puisse aller rechercher, aller se réapproprier de cette lumière-là qui a été diffractée et la descendre sur le plan matériel, pour créer ce que certains appellent « l’homme nouveau, la femme nouvelle » ou « l’homme intégral, la femme intégrale ».

D : Et puis ça, c’est le processus de la fusion.

S : Oui, en fait, il y a sept fusions, étant donné qu’il y a sept alephs…

D : Ok, on a du travail à faire.

S : Tsé y a des gens « oui oui moi j’ai fusionné », ok toi, t’es fusionné, c’est beau. Quels principes tu as intégré ? « Ben je ne sais pas, je suis intégré là, c’est tout » Donc il y a vraiment sept alephs à intégrer, puis c’est d’être capable de comprendre où est-ce qu’on se situe. Mon livre en fait, il explique les sept rayons, les sept alephs et chaque intégration pour que chaque personne puisse savoir où est-ce qu’elle se situe au niveau de sa propre conscience. Donc quelqu’un qui lirait, disons, le principe de l’amour puis qui dirait « moi ça, ce processus-là, je ne l’ai pas vécu », mais il va le savoir que pour être rendu là au niveau de ces intégrations, par exemple quelqu’un qui a un double, ben qui est rendu à intégrer le principe de l’amour, ben il va lire le principe de l’amour puis il va dire « ah ben c’est intéressant, c’est ça que j’ai appris à travailler ». Donc c’est un livre qui permet vraiment de se positionner face aux alephs puis de comprendre le réel de chaque aleph, comment ça se vit, autant énergétiquement pour les gens qui ont des perceptions dans l’occulte, dans l’Invisible, autant que dans le quotidien, comment ça se vit, comment se manifeste l’intégration de cet aleph-là.

D : Et par rapport aux alephs auxquels tu fais allusions depuis tantôt, est-ce que ça a été créé par des entités du plan mental ? Qu’est-ce qui est, quelles sont les forces qui sont derrière ça ?

S : Derrière les alephs ?

D : Oui.

S : En fait, quand la source de, enfin on pourrait l’appeler « soleil central » mais quand la source non manifestée s’est manifestée pour la première fois, bon ben là, ça a créé des mondes, des soleils et tranquillement, chaque aleph s’est placé. Ça, ceux qui connaissent un peu les écrits bibliques, on va parler des différents jours de la création, où est-ce que chaque aleph s’ajoute au précédent pour justement pouvoir se rendre à sept alephs. Dans le livre, j’explique aussi le lien entre les alephs et la fleur de vie qui est un symbole que l’on connaît depuis des milliers d’années, qui a été entre autres trouvée gravée par le feu en quelque sorte sur de la pierre dans les pyramides égyptiennes, s’est trouvée, était trouvée en Chine, donc c’est un symbole qui a longtemps été… qui est connue depuis longtemps même dans les crop-circles on en a vu, mais qui n’ont pas été compris dans le réel de ce que c’est et j’ai découvert justement en explorant ma propre conscience ce qui en était le symbole-là, que ce n’est pas juste un symbole qui ne veut rien dire, ça représente vraiment la structure universelle de la conscience de l’homme et de la femme sur le plan universel. Donc chaque cercle, entre autres, va représenter un aleph mais c’est plus vaste que ça, parce que là, on retombe dans toutes sortes de physiques quantiques, tout doit être considéré en fonction de l’observateur, mais là on est vraiment dans un autre champ là de…

D : Oui, exactement.

S : Pour ceux que ça intéresse, j’en parle dans le chapitre 11 du livre, mais… parce que c’est quand même un livre qui est très vaste, qui explique beaucoup beaucoup de choses extrêmement occultes qui n’ont jamais été révélées avant, moi-même, j’ai appris beaucoup de choses en écrivant ce livre-là et heureusement qu’il est fini parce que ça a été vraiment pas évident, il a fallu que je m’isole beaucoup pour être capable d’aller chercher ces informations-là.

D : Et quand tu dis « chercher ces informations-là », je me permets de t’interrompre ici, c’est parce que tu vas canaliser ce matériel-là.

S : Oui et ça, c’est assez particulier, c’est qu’au fond, si j’ai été capable d’aller chercher les informations, c’est que j’ai fait l’expérience de ces fusions-là, mais aussi, ce que j’ai réalisé par la suite…

D : Attends une minute, ça veut dire que t’as complété tous les sept niveaux de fusion ?

S : Ben il a fallu que je me rende pour aller chercher l’information, oui, parce que sinon je n’aurais pas pu en parler, je n’aurais pas pu écrire, ce que je pourrais par contre dire, pour peut-être encourager les gens qui se sentent un peu démunis « oui, moi je suis juste en première année là, je suis rendu en première », il ne faut pas trop s’inquiéter parce qu’en fait, ce n’est pas pour rien qu’on a surtout parlé de trois fusions « volonté, intelligence, amour » parce que je dirais, ce sont les plus difficiles à aller chercher. Une fois que c’est trois-là sont intégrés, les quatre autres, c’est vraiment, c’est de l’expansion à partir des trois premières, des trois premières intégrations. Donc, c’est beaucoup plus rapide que les trois premières intégrations.

D : Ok, donc les trois premières, c’est un petit peu comme enclencher la roue et après ça, le mouvement s’accélère.

S : Oui, exactement, parce qu’à partir de l’intégration des trois premiers alephs, il n’y a plus de karma comme tel. Ça ne veut pas dire que la programmation arrête, la programmation continue, mais elle sert strictement à de l’expansion, étant donné que l’individu, à ce moment-là, ne diffracte plus les rayons « la volonté, l’intelligence, l’amour », donc son travail se fait sur le plan universel, à partir de la troisième intégration.

D : Tandis que les trois premières sont au niveau planétaire ?

S : Quelqu’un qui a intégré le principe de la volonté, s’il décède, il ne va pas dans le plan surmental, il va encore dans le plan astral. Donc, ce n’est quand même pas banal comme intégration. La plupart des gens dits spirituels, vont avoir fait cette intégration-là. La mesure, si on veut la dire simplement, c’est que la personne va être capable de… ben elle va percevoir les mondes invisibles, pas nécessairement de ses yeux ou de son écran mental mais ça peut être au niveau de sa sensibilité, elle va les percevoir, elle va savoir que c’est réel au plus profond d’elle-même. Donc ça, c’est vraiment une mesure de ce principe-là qui est la volonté. Puis ensuite, il y a le principe de l’intelligence. Quelqu’un qui intègre le principe de l’intelligence, lui, lorsqu’il quitte son véhicule matériel, il va dans le plan surmental, donc on va parler de quelqu’un d’immortel, mais il n’est pas encore éternel. Pour être éternel, donc de sortir de vraiment la notion du temps, il faut qu’il intègre le troisième principe qui là, l’amène au niveau universel, et à ce moment-là, on parle plus seulement d’un double éthérique, mais il va pouvoir se créer un couple cosmique qui est un véhicule sphérique qui est rond, qui inclut le yin et le yang, donc qui est totalement androgyne mais qui inclut tout de même le yin et le yang, on ne parle plus d’un être qui n’a pas de yin ni de yang, il inclut…

D : Mais ça reste à ce moment-là un être qui est polarisé.

S : En fait, il contient le réel du yin et le réel du yan en lui, au niveau universel. Donc il a une compréhension totale de qui est l’homme, de qui est la femme et de leurs souffrances, et de tout le processus de descente de cette énergie-là et de remonter jusqu’au plan universel ou supramental.

D : Oui, il y a beaucoup de choses que tu abordes dans le livre, donc c’est quand même intéressant de voir que tu vas en profondeur et ce sont des sujets extrêmement occultes, je veux dire ce n’est pas le genre de choses qu’on va aborder dans les émissions de télé-réalité ou les bulletins de nouvelles à la télévision.

S : Ben, pas demain matin en tout cas.

D : Non, ce ne sera pas à court terme, donc voilà beaucoup de sujets, beaucoup de matériel que tu nous présentes dans ton livre et comme…

S : Je pourrais ajouter un petit quelque chose ? Ça peut sembler beaucoup assez flyé là, en bon français, mais le livre, j’ai vraiment pris le soin de prendre la personne par la main, tranquillement dès le début. Donc on ne rentre pas dans des gros sujets très rapidement. Je prends le temps de vraiment expliquer les corps, d’expliquer les plans, donc c’est vraiment… je commence avec le A-B-C. Donc une personne qui n’est pas vraiment familière avec la science du supramental ou psychologie évolutionnaire, peu importe le nom qu’on lui donne, ne va pas se sentir perdue avec un livre comme ça. Je dirais même une personne qui a juste touché à la spiritualité peut très bien le lire et réussir à se positionner puis comprendre ce qui se passe là, au niveau du réel des plans.

D : Et je pense que le fait que t’as un lexique qui est quand même important à la fin du livre peut aider les gens à s’y retrouver là, bien entendu.

S : Oui, j’ai une trentaine de pages dans le glossaire et j’ai aussi à peu près quarante schémas à la fin, donc pour vraiment avoir l’aspect visuel, surtout pour les derniers chapitres où ça demande une compréhension visuelle pour me suivre parce que sinon je n’aurais jamais pu expliquer sans support visuel. Mais ça va loin la conscience et moi je m’attendais pas à aller aussi loin que ça avec ce livre-là. C’était en fait initialement supposé être un livre sur la femme, puis j’ai réalisé que je ne pouvais pas ne pas parler de l’homme, parce qu’au fond, dès qu’on rentre dans le plan supramental, ben le plan supramental demande une compréhension totale et absolue de l’homme et de la femme, donc ça aurait été très difficile pour moi de compléter ce livre-là, sans aborder l’aspect de l’homme qui est très important aussi.

D : Oui surtout que les hommes, ils ont une polarité yin et yang, donc, tsé, il y a un aspect féminin qui peut se retrouver en l’homme, en fonction de la dimension yin ou yang là selon sa sensibilité, son niveau énergétique, sa programmation d’âme et ainsi de suite.

S : Oui, mais en fait, le yin et le yang, j’en parle un peu dans le livre, j’ai aussi mis le schéma du symbole, mais en fait, l’homme en partant il est yang, il n’a pas le choix, mais tout est yin ou yang par rapport à autre chose comme l’Esprit et yang par rapport à l’âme qui est yin, l’homme est yang par rapport à la femme qui est yin mais l’homme peut être yin par rapport à l’homme à un certain niveau tsé puis on peut même parler d’organes yin et yang donc tout contient du yin et du yang, c’est toujours par rapport à l’observateur et avec quoi qu’on le compare. On va dire le soleil, c’est yang et la lune, c’est yin mais le soleil peut aussi être yin si on parle du soleil central. Donc c’est très vaste ce sujet de yin-yang mais plus on avance, plus on comprend toutes ces subtilités-là et le symbole justement du yin et du yang que les chinois ont utilisé qui est assez intéressant quand on est capable de le comprendre à un niveau assez occulte et d’extrapoler à d’autres niveaux.

D : C’est ça mais parlant de polarité, et tu faisais allusion au soleil, savais-tu qu’en français, on va dire « le soleil » mais en allemand, c’est « la soleil », ce n’est pas le même genre.

S : Ce n’est pas pour rien parce qu’au fond, il y a le soleil manifesté mais il y a la soleil centrale.

D : C’est ça mais sur le terrain sur lequel, je veux t’amener, c’est que des fois, on donne des formes au niveau psychologique par rapport à des astres, mais c’est de voir au niveau vibratoire objectivement, qu’est-ce qu’il en est réellement par rapport à ça ?

S : Oui parce qu’en fait, si on regarde le soleil qu’on voit dans le ciel, il est yang mais dans le soleil, il y a ce qu’on appelle les couples cosmiques qui sont yin et yang, donc ce n’est pas une entité qui est totalement yang, puis l’origine de ce soleil-là, ben il est yin. Donc, on peut aller longtemps là-dessus.

D : Non c’est ça, on pourrait même générer des débats polarisés.

S : Ah, ça ne vaut pas la peine.

D : Non, je n’irai pas dans ce sens-là par rapport à toi mais sinon, ce que je comprenais dans les dernières minutes, c’est que t’as eu un souci d’amener des informations qui sont très vulgarisées et accessibles avec beaucoup de clarté.

S : Oui, j’ai vraiment travaillé pour avoir un vocabulaire le plus simple possible mais évidemment, il y a certains mots, on ne s’en sort pas, d’où l’importance du glossaire pour être capable de ne pas polariser les mots que j’utilise parce qu’évidemment, comme dans tout sujet, on va utiliser des mots que les gens comprennent et parfois, ces mots-là sont polarisés chez la personne, donc le glossaire, ça a beaucoup à donner le réel de ce terme-là, sans polarité, parce qu’il y a énormément de polarités, il y a énormément d’incompréhensions justement comme tantôt quand je disais, ben la domination de la femme, ça a été importante mais c’est dur à avaler.

D : Oui, ben surtout s’il y a des femmes qui t’écoutent là et qui ont souffert de violences conjugales, psychologiques, physiques.

S : Ce qui est mon cas aussi mais c’est, d’où l’importance de comprendre pourquoi on vit ce qu’on vit, parce que si on regarde juste au niveau de l’ego, c’est on peut dire ben c’est extrêmement souffrant mais en plus, on ne comprend pas. Mais si on sort du point de vue juste de l’ego, ben ça ne veut pas dire que c’est moins souffrant quand on le vit, mais on comprend la vue d’ensemble de pourquoi ça a été accepté, sur cette planète-ci que ça se passe comme ça.

D : Et c’est justement, c’est qui qui a accepté ça?

S : Qui a accepté ça ? Ben en fait, ça fait partie des processus de descente de la lumière sur le plan matériel, ça je l’explique aussi dans le livre. Quand on parle du Jour 5, ben c’est la chute de Lucifer, donc au fond, c’est la création des forces descendant sur la terre où ils devaient avoir domination, parce que c’est cette domination-là qui permet la remontée. Donc s’il n’y avait pas eu cette descente-là, il n’y aurait pas eu remontée. Mais on dirait « Ben là pourquoi il y a eu descente? » Au fond, s’il a fallu vivre tout ça, cette descente-là, ben c’est qu’au fond elle sert tout simplement à, si on va jusqu’au bout de l’équation, à la source, de prendre conscience d’elle-même.

D : A travers l’expérience humaine ?

S : A travers l’expérience dans la forme, oui.

D : Ok, mais mon point de vue, il y a des comportements qui ne sont pas acceptables, qui doivent être contestés, surtout aujourd’hui, pendant qu’on se parle, il y a une tourmente médiatique concernant des vedettes qui ont commis des comportements d’inconduites sexuelles et je pense qu’à mesure que les gens de la population augmentent en sensibilité et plus ce type de comportements va être dénoncé, contesté sur la place publique comme les cas de pédophilie, d’abus sexuels en bas âge. Donc de mon point de vue, l’être humain doit contester ça avec une volonté ferme pour pas que ça se reproduise dans l’avenir et être libre de ces formes de domination.

S : Ben oui, parce que ce n’est pas parce qu’on le comprend qu’on va faire ces actes-là. Tous les actes d’abus qu’un individu peut avoir sur un autre, ben c’est tous ces actes-là d’où est-ce qu’ils viennent ? Ben ils ont été créés, dus à la diffraction des alephs dans sa personne. Donc plus on va avancer au niveau de la société dans l’intégration des alephs, ben moins ces comportements-là vont être possibles, parce que comme je disais tantôt l’homme, il va falloir qu’il rentre dans la souffrance de la femme pour intégrer le principe de l’amour. Donc tout ce qu’il fait subir aujourd’hui à la femme, il va falloir qu’il vive demain dans son intégration des souffrances de la femme.

D : Mais ça, il doit le vivre dans le sens d’un karma ?

S : Il est obligé pour pouvoir intégrer le principe de l’amour et ultimement, tous les hommes vont devoir intégrer le principe de l’amour.

D : Ben toutes les femmes aussi…

S : C’est la seule façon d’y arriver.

D : C’est ça, mais je veux dire, ça c’est un principe qui est universel, ce sont les hommes, les femmes, tsé, tout être humanoïde quelque part.

S : Oui là, on parlait de l’homme, mais oui, oui tout le monde va devoir intégrer le principe de l’amour, que ça soit dans cette vie-ci, dans une autre vie plus tard ou dans trois mille ans, ce n’est pas important quand, mais tout le monde va devoir l’intégrer dans toute cette souffrance-là qui a été vécue par la femme, ben elle va devoir être comprise et intégrée par l’homme, donc de dire que ces abus-là sont acceptables, ben ça serait totalement inacceptable parce qu’ils originent de la diffraction et tout être intelligent, ben il n’est pas intéressé à diffracter sa lumière.

D : Oui parce qu’à ce moment-là, il est en perte d’énergie.

S : Parce qu’il est en perte d’énergie et là ben dès qu’il diffracte, il y a les karmas qui reviennent en pleine face, et plus ça va, ben plus les karmas reviennent rapidement, donc plus la souffrance revient rapidement et avec toute la dénonciation qu’on voit actuellement au Québec, c’est très très bien parce que justement, comme on en parlait tantôt, la femme, elle, pour pouvoir créer son double, elle doit rentrer dans une colère face à sa souffrance. Donc toute la dénonciation là, on voit beaucoup de femmes qui sont entrain de se guérir de leur souffrance, puis on voit des hommes qui se placent derrière elles et qui disent « ben moi je suis d’accord avec ces femmes-là, il faut que ça s’arrête.

D : Exactement, donc une volonté qui peut unir les sexes dans la société, de mettre fin à la souffrance.

S : Oui, parce qu’en fait, l’homme qui intègre le principe de l’amour comprend tellement la souffrance de la femme que ça va lui permettre de ne plus être dominé du tout dans sa conscience, c’est par là que ça passe. Il n’y en a pas d’autres chemins.

D : Parce qu’en réalité, ces souffrances-là sont en relation avec le fait qu’il est dominé à son insu, inconsciemment.

S : Oui, et à partir du moment où il comprend les souffrances de la femme, l’homme va tellement être en colère qu’il va devenir le bouclier qui va protéger et son psychisme et la femme.

D : Mais la femme qui va entrer dans sa puissance quelque part, elle va être autonome, elle va être capable de se protéger aussi elle-même ?

S : Totalement.

D : Donc à ce moment-là, elle va avoir une certaine indépendance de l’homme, bien qu’elle puisse bénéficier du support de l’homme, c’est sûr.

S : Oui parce qu’en fait, quand on intègre le principe de l’amour, l’aspect yin-yang, la femme va aimer être dans le mouvement de l’homme et l’homme va aimer être dans le miroir que lui offre la femme continuellement. Donc vraiment la dynamique change à ce moment-là quand les deux ont intégré le principe de l’amour, là on n’est plus du tout du tout dans le couple ancien involutif, on est vraiment dans une dynamique qui est très épurée. On n’est plus dans les karmas là.

D : Et puis, à ce moment-là, est-ce que… ben je pense que t’en parles dans ton livre de ça, le couple nouveau et la façon dont ça va évoluer.

S : Oui, oui, ça j’en parle beaucoup beaucoup beaucoup, oui. Oui, j’ai au moins quatre-vingt pages sur ce sujet-là.

D : Donc, c’est sûr que les gens qui nous écoutent présentement et qui veulent en savoir plus par rapport à ton livre et découvrir justement tout ce contenu, peuvent se le procurer sur ton site internet ?

S : Oui, donc www.supramental.biz

D : Sinon, on peut parler aussi du fait que tu es également conférencière, donc je pense qu’une fois de temps en temps, tu donnes des conférences notamment à Sainte-Julie ?

S : Oui j’en offre à Sainte-Julie, parfois je me déplace ailleurs aussi, lorsque des groupes s’organisent et j’offre aussi des formations pour réussir à développer le contact avec le double pour comprendre la programmation de l’âme, donc il y a toutes sortes de formations que j’offre puis je suis entrain d’en préparer une nouvelle pour le printemps, donc ce seront tous des outils qui vont pouvoir aider l’homme et la femme pour vraiment apprendre à se connaître parce qu’ultimement, c’est je dirais, c’est la visée ultime dans tout ça, c’est de vraiment se connaître mais sur tous les aspects de note multi-dimensionnalité, ce n’est pas juste une figure de style.

D : Oui, dans le sens une connaissance de soi qui serait intégrale.

S : Oui.

D : Donc, c’est sûr que c’est extrêmement intéressant là de viser une connaissance qui est totale, ça fait partie, je pense, de quand même de l’évolution des êtres là en processus de conscientisation, d’aboutir à ça.

S : Oui, et la conscience totale de soi, ce qui est important à réaliser, inclut toujours la compréhension totale de qui est l’autre, à ces niveaux-là, parce que là on n’est plus dans son ego quand on intègre des niveaux de conscience supérieure, notre conscience supérieure, ben plus on avance, plus on réalise que l’implication de l’autre au niveau du réel de qui on est.

D : Oui, exactement, parce que le souci de l’autre est en relation avec l’intégration du principe de l’amour et du respect.

S : Oui.

D : Donc, c’est quand même quelque chose d’important et c’est sûr que par rapport à l’autre, bien dans le passé, si je pense au Québec, beaucoup de gens s’oubliaient pour les autres, j’ai juste à penser aux femmes Québécoises qui avaient des familles nombreuses et qui s’oubliaient pour éduquer les enfants, pour faire plaisir au clergé, autrefois le prêtre passait de maison en maison chaque année pour éviter les femmes à avoir des enfants. Donc il y avait une pression religieuse, donc l’oubli de soi a été extrêmement présent au profit souvent du collectif, donc je pense que c’est un élément à prendre en considération.

S : Puis là on est dans une société où on oublie l’autre.

D : Oui, c’est ça, c’est le paradoxe, c’est le revers du balancier. Donc autant on pouvait être collectiviste dans le passé, et là on touche un individualisme mais qui n’est pas toujours sain. Donc on touche à une autre polarité.

S : Oui et s’approcher du principe de l’amour, c’est l’obligation de comprendre qui est l’autre, oui.

D : Exactement, tout en comprenant qui nous sommes.

S : Oui parce que qui nous sommes dépend aussi de qui est l’autre, de savoir que tout dans notre vie est orchestré pour nous amener à nous connaître et à comprendre aussi qui est l’autre.

D : pour des raisons, j’imagine, d’évolution, de programmation.

S : Oui, donc si quelqu’un, disons, me casse les pieds, ben moi il faut que je sache que cette personne-là est utilisée pour m’amener à prendre une expansion de conscience.

D : Exactement et là, c’est sûr que la question se pose, à savoir : c’est qui qui utilise des gens et qui fait ces manigances et qui tire les ficelles des scénarios de vie, puis des événements ?

S : Ben c’est notre lumière !

D : Ah !

S : C’est nous sur les hauts plans de notre conscience, parce qu’en fait, tsé, quand on schématise, il y a la source, il y a l’Esprit universel, il y a l’Esprit puis il y a l’ego mais quand la source a créé l’Esprit universel, quand l’Esprit universel a créé l’Esprit et quand l’Esprit a créé l’ego, ben ça annulait pas l’instance qui était là. Par exemple, ce n’est pas parce que l’Esprit a créé l’ego que l’Esprit n’existe plus. Ce n’est pas parce que l’Esprit universel a créé un esprit que l’Esprit universel n’existe plus. Donc tout ce qui précède l’ego au niveau de notre genèse, si on veut, ben ce sont tous ces êtres-là qui tirent les ficelles pour pouvoir éventuellement s’incarner dans l’ego, donc toutes leurs lumières descendent dans l’ego, pour que l’ego intègre les sept alephs et qu’ils puissent ensuite retourner sur le plan, ben où il doit aller finalement, que ce soit le plan originel, le plan supramental ou autre.

D : Donc autrement dit l’être humain fondamentalement est manipulé par sa lumière…

S : Par lui-même

D : par lui-même, oui c’est ça, ce ne sont pas des extraterrestres, ce ne sont pas les anges, ce ne sont pas les forces sataniques, lucifériennes, c’est lui-même.

S : Ben les forces sataniques et lucifériennes, il ne faut pas oublier que leur origine est la source aussi, ça fait partie du Jour 5 de la Création, donc tout ce qui est arrivé était voulu, donc c’est comme, on pourrait dire, un grand Tout qui a sept alephs, donc qui est extrêmement intelligent, donc ces sept alephs-là se manifestent et ensuite, disons, ils se manifestent ici dans notre monde puis ils doivent retourner vers ces plans-là avec tout le bagage. Donc ces êtres-là, ils veulent habiter un corps physique, ils veulent habiter l’ego mais pour que ça se fasse, il faut que le corps physique et les corps subtils soient prêts à absorber cette lumière-là. Donc ce n’est pas pour rien, on va dire, que les gens s’astralisent, que les gens diffractent leur lumière, c’est parce qu’ils n’ont pas encore la circuiterie pour être capables d’absorber ces énergies-là. Donc c’est pour ça que ça ne donne rien de vouloir être trop pressé, ça n’ira pas plus vite parce que tout est une question de circuiterie, on ne peut pas mettre du deux mille volts dans un petit câble minuscule, il faut préparer la circuiterie pour pouvoir accueillir ou accepter que ces énergies-là puissent rentrer sans que la personne vive différents états de folie, si on veut.

D : Donc il faut que la personne soit capable de contenir l’énergie, de l’assumer consciemment.

S : Oui.

D : Mais est-ce que l’être humain a à faire quelque chose pour devenir un circuit qui est adéquat pour intégrer cette énergie ?

S : Ben je dirais, c’est de savoir quand il y a quelque chose d’intelligent, de le reconnaître et d’être capable de l’appliquer dans sa vie, là on peut dire « oui mais on n’a pas de libre arbitre ! » hein, ça, c’est la réponse facile.

D : Oui souvent dans le supramental on parle de la notion que l’être humain est dépourvu du libre arbitre, donc s’il risque quelque chose « ben ce n’est pas de ta faute ».

S : « Ben regarde, j’ai un job là mais je dois rester chez nous et je dois attendre parce que je n’ai pas de libre arbitre » mais en fait, c’est le culte de ce phénomène-là, c’est de savoir que tout est déjà prévu d’avance en fonction de la vibration que la personne est capable de contenir. Donc si elle es capable de contenir la vibration d’un mouvement pour aller se trouver un travail, ben elle va sortir, puis envoyer des CV puis elle va le faire. Mais si elle a une croyance qu’elle n’a pas de libre puis qu’elle n’a rien à faire, ben là elle va tomber dans le boomerang karmique de cette croyance-là, parce qu’au fond, en haut sur les Plans, ils savent que cette personne-là croit trop encore. Donc elle va croire dans le fait qu’elle n’a pas de libre-arbitre, donc qu’elle ne doit rien faire, mais ce n’est pas comme ça que ça marche. Au fond, l’ego puis l’être humain, qu’est-ce qu’il doit être ? C’est un canal parfait pour ces énergies-là. Ce n’est pas de rien faire.

D : Non, c’est ça puis c’est sûr que la croyance que l’être humain n’a pas de libre-arbitre, une destinée, il vit une forme de passivité, donc..

S : Si on y croit, il faut le vivre, il ne faut pas le croire, parce que moi, je sais que je n’en ai pas de libre arbitre mais pas du tout, mais quand cette énergie-là descend dans mes cordes, ben moi je sais ce que j’ai à faire. Est-ce qu’il faut que j’aille me trouver un autre job ou est-ce que je dois faire ci, est-ce que je dois donner une conférence, est-ce que je dois monter un cours mais je le sais en fonction de l’énergie qui descend dans mes corps.

D : Donc autrement dit, on peut dire que c’est d’agir consciemment en harmonie avec l’énergie qu’on perçoit.

S : Ben oui, c’est de savoir qui on est en premier lieu, de savoir qu’est-ce qui est réel ou pas réel, c’est d’être capable de faire le tri parmi toutes les interférences qui peuvent venir vers nous, puis ce que je répète souvent aux gens et qui est fondamental, c’est écouter le réel en dedans de vous. Vous trouvez que c’est bien logique ce que l’autre dit ? Ben, ça vous fait une petite croche en dedans mais c’est la petite croche qui a raison, il y a quelque chose qui accroche. Et ça, c’est l’aspect fondamental que je ne pourrais pas assez répéter, que la personne doit vraiment apprendre à se connaître pui d’écouter ce qu’elle ressent, d’écouter chaque petite croche qu’elle peut vivre en dedans mais « il me semble que ça le fait pas, il y a quelque chose qui ne marche pas » Ben oui, il y a quelque chose qui ne marche pas, puis en approfondissant, il va le voir ce qui ne marche pas. Apprends à te connaître.

D : Donc autrement dit, ça revient à l’importance d’être à l’écoute des dissonances qu’on peut avoir à l’intérieur de soi, que ça ne vibre pas.

S : Oui, quand il y a quelque chose qui ne tourne pas rond comme on dit là, il faut être capable de le voir, il faut être capable de l’identifier, parce qu’apprendre à se connaître, c’est vraiment la clé ultime, puis souvent d’apprendre à se connaître en interrelation avec l’autre.

D : Oui, c’est un petit peu paradoxal parce que c’est à travers l’autre qu’on apprend à se connaître.

S : Oui, sans l’autre, on n’a pas le miroir. C’est bien dur d’avoir un miroir si on est tout le temps tout seul.

D : Exactement, donc c’est sûr qu’à ce moment-là, les autres personnes dans notre vie peuvent être, comme tu le dis, des miroirs qui peuvent nous refléter des aspects de nous-mêmes qu’on ne verrait pas autrement.

S : Oui, oui tout à fait.

D : En tout cas, c’est très intéressant la conversation qu’on a depuis tantôt. On aborde beaucoup de sujets en rafale et c’est sûr qu’un moment donné, il faut compléter cet enregistrement. Donc c’est sûr que ça a été un immense plaisir Sandra de discuter avec toi, ça a été également l’occasion de faire la présentation par rapport à ton livre que bien sûr, les gens pourront lire pour en savoir un petit peu plus par rapport aux différents sujets auxquels on a fait allusion.

S : Ben ça a été mon plaisir aussi, c’est toujours, c’est toujours très apprécie.

D : Donc, c’est excellent, si c’est un plaisir partagé et c’est sûr qu’en plus de ton site internet, tu as également une page facebook.

S : Oui, oui j’essaie de la nourrir de temps en temps. Evidemment j’annonce les articles que j’écris sur ma page web mais il y a aussi des petits extras de temps en temps, des fois les gens me posent des questions où je vais donner certains commentaires sur différents sujets de l’actualité world mais je le tiens assez, oui, je garde ça actif.

D : Et pour ce qui est de la page facebook, est-ce que c’est ouvert au grand public ?

S : Oui, oui c’est ouvert au grand public. Personne n’est barré, tout le monde est bienvenu.

D : Bon, donc les gens qui veulent s’abonner à ta page facebook, c’est à quel nom ?

S : En fait, faire une recherche Sandra Vimont…

D : C’est excellent et pour ce qui est sinon des conférences, formations ou bien, j’imagine qu’en plus de facebook, c’est annoncé également sur ton site internet.

S : Oui facebook est aussi annoncé sur mon site internet, d’ailleurs, j’étais entrain de regarder ça, facebook.com/supramental.biz, c’est aussi le nom de l’adresse facebook

-David Lévesque

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Adresse courriel : davidlevesquesupra@hotmail.com

Site Internet https://davidlevesquesupra.wordpress.com/

Chaîne You Tube 1 : https://www.youtube.com/channel/UChIJhnwttHT3K_HMN9DAGbg

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Une réflexion sur “Transcription de l’enregistrement de Sandra et David : Entrer dans le réel”

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